Sommaire :
- L’apport de la 3D en urologie
- Bulle by myCharlotte, une application web de bien-être pour mieux vivre le confinement
- ChroniCoach, une Appli pour mieux manger
- Poop & Pee, l’application des troubles de la continence urinaire ou fécale
- Nutridial : Une application de suivi diétérique pour les insuffisants rénaux chroniques
- « Le Héros c’est toi » : Un serious game pour faciliter les interventions pédiatriques
- La Poste eSanté
- QALYO, carnet de santé mobile interactif
- IDI, l’application de la dysfonction érectile
- Mon coach périnée
- Mon coach douleur
- Mictionary
- SmokeWatchers
- Liberhos : Des soins à domicile en un clic
- Stoptabac
- GPS Cancer
- Appli Chimio, un suivi à domicile des effets secondaires des traitements du cancer
L’apport de la 3D en urologie |
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Depuis quelques années, l’impression 3D s’installe dans le domaine de la santé. Elle permet de reproduire des organes pour former et guider les chirurgiens dans leurs actes, et participe à l’éducation pré-thérapeutique du patient. En voici un exemple avec le rein 3D personnalisé utilisé dans le service d’urologie du CHU de Bordeaux, dans le cadre d’une intervention de néphrectomie partielle. Imprimer en 3d consiste à déposer à l’aide d’une imprimante dédiée de fines couches de matériau fondu, généralement du polymère thermoplastique. Cette technologie permet aujourd’hui la réalisation d’une copie conforme et personnalisée d’un rein, en couleurs et transparence. Comment est-ce possible ? Un logiciel transforme les coupes 2D de l’organe issues du scanner en un modèle 3D virtuel imprimable. Il ne reste plus qu’à lancer l’impression de ce jumeau du rein du patient en 3 dimensions. Cette opération d’impression qui dure de 12 à 14 heures, selon le volume du rein, est suivie d’une étape de polissage puis de vernissage. Le CHU de Bordeaux, en lien avec l’IUT de Bordeaux et la plateforme de prototypage Coh@bit, a démarré cette activité en 2015, dans le cadre d’un projet de recherche. Un rein 3D pour entraîner les urologues… Pourquoi avoir misé sur cette technologie naissante pour la chirurgie conservatrice du rein destinée à retirer une tumeur en préservant la fonction rénale ? « Nous avions besoin de pouvoir évaluer correctement, en volume, la profondeur d’une tumeur rénale et ses contacts avec les cavités collectrices », explique le Pr Jean-Christophe Bernhard, à l’origine de ce projet. Ces cavités récupèrent à l’intérieur du rein les urines produites par ce dernier, après filtration du sang. Une autre étude met en évidence un bénéfice chez les étudiants pour la rapidité d’apprentissage de la lecture et de l’interprétation du scanner abdominal et rénal. Elle révèle également la capacité d’étudiants sans connaissances spécifiques en urologie à classer des tumeurs rénales selon leur niveau de complexité et l’échelle de classification utilisée pour appréhender la faisabilité d’une chirurgie conservatrice. … et aider les patients à mieux comprendre leur maladie Ce rein imprimé en 3D offre également un intérêt pour les patients. Ils peuvent mieux visualiser l’organe, la pathologie dont ils souffrent, la nature et les difficultés de l’intervention, les résultats attendus et les complications possibles après l’opération. Une évaluation a été menée entre décembre 2017 et mai 2019 auprès de 90 patients par le service d’urologie du CHU de Bordeaux pour évaluer si la technologie de l’impression 3D pouvait améliorer les connaissances et la compréhension des patients avant une néphrectomie partielle robot-assistée. Il s’agit d’une étude randomisée, c’est-à-dire avec une répartition aléatoire des patients informés à l’aide du rein en 3D et ceux du groupe témoin qui eux n’y ont pas accès. Les résultats de cette étude, présentés en mai 2020 lors des congrès virtuels de l’EAU (European urological association) et de l’AUA (American urological association), soulignent la valeur pédagogique du rein 3D pour apporter des informations médicales et chirurgicales aux patients. L’ensemble des patients ont rempli un questionnaire évaluant, en préopératoire, leur compréhension autour de 3 thèmes : l’anatomie et la physiologie rénales, les caractéristiques de leur propre maladie et la stratégie chirurgicale, y compris les risques de complication. « Les patients qui ont observé le modèle imprimé de leur propre rein ont une meilleure compréhension préopératoire que les patients qui ne l’ont pas fait », indique le Dr Astrid de Hauteclocque, coordonnatrice de l’étude. Ce qui autorise à conclure que « le modèle imprimé peut être utile comme vecteur d’information et pour enrichir la relation médecin-patient lors de la consultation ». Pierre Derrouch En savoir plus : www.chirurgie-renale-bordeaux.fr http://www.fondation.univ-bordeaux.fr/projet/fonds-chirurgie-renale/impression-3d |
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Bulle by myCharlotte, une application web de bien-être pour mieux vivre le confinement |
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Créée par Charlotte Mahr avec le concours du Dr Florian Scotté, oncologue médical, chef du département interdisciplinaire d’organisation des parcours patients de l’Institut Gustave Roussy, l’application web Bulle by myCharlotte aide les patients atteints d’un cancer à vivre plus sereinement le confinement. Elle vise à réduire les impacts physiques et psychologiques de l’isolement. Le confinement peut générer une réduction de l’activité physique ainsi qu’un stress pouvant altérer la qualité de vie. L’application Bulle by myCharlotte propose des exercices physiques et psychocorporels pour limiter ces effets. Ce projet est le prolongement naturel d’une précédente initiative de Charlotte Mahr. À 28 puis 35 ans, elle a dû affronter deux cancers du sein. « Lors du second épisode, avec mon mari Grégoire, nous avons mis en place une routine d’activités physiques et psychocorporelles pendant et après les traitements, pour mieux supporter ces derniers », raconte-t-elle. Elle découvre alors le Pilates, une méthode de gymnastique douce, le yoga et la méditation. La marche à pied et la randonnée jalonnent également son parcours de rémission. Son mari assure les liens avec les proches pour l’accompagner durant ces exercices lorsque lui n’est pas disponible. L’appréciation des bienfaits de ces activités la conduit même à devenir professeur de Pilates : « Depuis, je donne des cours aux patients atteints de tous types de cancer, notamment dans les établissements de santé y compris en chambre stérile, pour lutter contre la fonte musculaire et les effets indésirables liés aux traitements ». Forte de cette expérience, et désireuse de faire partager au plus grand nombre les bienfaits de ces activités, elle définit avec son mari un projet d’application web et mobile, enrichie d’enregistrements audio et vidéo. « Ils permettent à chacun de choisir le suivi physique et psychocorporel qui lui convient. Certains patients n’ont pas la force de se déplacer, d’autres sont loin, d’autres encore ne souhaitent pas nécessairement se mêler à un groupe, par gêne ou par pudeur », explique-t-elle. Fin octobre 2019 naît myCharlotte. Conçue autour du cancer du sein, avec l’aide d’un comité scientifique regroupant des oncologues, des gynécologues ou encore des spécialistes de problématiques liées au plancher pelvien, l’application compte déjà plus de 2 500 inscrites. Une application pour tous, adaptée au confinement Quand démarre le confinement dans le cadre de la pandémie du coronavirus, Charlotte Mahr entrevoit la nécessité d’étendre le principe de son application pour le cancer du sein à tous les cancers. Sans perdre de temps, son mari développe une version web, accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable. Une version mobile téléchargeable pour smartphone aurait été trop longue et coûteuse à mettre au point. Bulle by myCharlotte vise à aider les patients confinés à « retrouver une bulle de bien-être et de légèreté », indique sa créatrice. Pierre Derrouch Bulle, en pratique
https://bulle.mycharlotte.co/bulle
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ChroniCoach, une Appli pour mieux manger |
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Vous souffrez d’une maladie chronique et la crise sanitaire vous inquiète, cette application est susceptible de vous intéresser. Créée en collaboration avec des médecins spécialistes, ChroniCoach aide ses utilisateurs à privilégier les aliments bénéfiques et à éviter ou limiter ceux qui pourraient avoir un impact négatif sur leur pathologie. On le sait malheureusement, les patients atteints d’affections chroniques sont plus vulnérables que d’autres à l’égard de l’épidémie de Covid-19. Conserver une alimentation équilibrée peut s’avérer très efficace pour maintenir une bonne immunité face au Coronavirus. Pour l’heure, ChroniCoach cible principalement trois pathologies : l’hypertension, le cancer du sein et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique). L’application, dont le message véhiculé est « Mieux manger pour mieux se soigner », offrira très bientôt sa gamme de conseils aux patients atteints d’autres affections : diabète de type 2, NASH ou stéatohépatite non alcoolique, obésité, endométriose, syndrome de l’intestin irritable... Les fonctionnalités de ChroniCoach permettent de scanner un produit au supermarché ou d’en rechercher un dans la base de données et de savoir immédiatement s’il est bénéfique par rapport à la pathologie dont souffre le patient. Il est également possible de dénicher des recettes en adéquation avec les différentes affections chroniques et qui peuvent préserver ou concourir à développer l’immunité du patient. En renseignant ses repas sur l’application, l’utilisateur bénéficie, s’il le souhaite, de conseils prodigués par un nutritionniste qui adaptera les menus aux recommandations médicales pour chaque pathologie. Du côté des intolérances alimentaires (gluten, lactose…), pas d’inquiétude, ChroniCoach en tient compte. Le contenu - supervisé par un comité scientifique composé de spécialistes hospitaliers en oncologie, hépato-gastro-entérologie, endocrinologie cardio-vasculaire, gynécologie et nutrition -, s’appuie sur des études scientifiques. 200 000 aliments ont été passés en revue pour finaliser cette application téléchargeable gratuitement sur l’App store ou Google Play. ChroniCoach est hébergé par OVH doté d’un agrément ministériel données de santé
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Poop & Pee
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Neurosphinx, filière nationale de santé maladies rares, coordonne tous les acteurs de la prise en charge des malformations pelviennes et médullaires rares ayant pour conséquences des troubles de la continence. Elle vient de lancer Poop & Pee, une application mobile pour patients et professionnels de santé. Explications avec le Dr Célia Crétolle, chirurgien pédiatre à l’hôpital Necker - Enfants malades à Paris, et coordinatrice de la filière Neurosphinx. D’où est née l’idée de cette application mobile Poop & Pee ? Comment avez-vous fait pour la mettre au point ? À quel public Poop & Pee est-elle destinée ? Votre application peut-elle avoir une utilité en recherche ? |
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« Le Héros c’est toi »
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Aider les enfants à vivre plus sereinement l’anesthésie et dédramatiser le passage au bloc opératoire, tel est le projet poursuivi par l’association rennaise Les P’tits Doudous. Depuis 2014, elle propose une application sur tablette qui mobilise l’attention des jeunes patients et contribue à réduire la médication. Mais pas seulement… L’aventure débute en 2010. Une équipe d’infirmiers, d’infirmières anesthésistes et de médecins anesthésistes au CHU de Rennes crée l’association Les P’tits Doudous, avec une idée simple : « offrir un doudou aux enfants pour un réveil au bloc opératoire tout en douceur après une intervention chirurgicale». Pour financer l’achat de ces petits compagnons réconfortants, l’association mise sur le recyclage des fils électriques des bistouris à usage unique de l’hôpital. Le succès dépasse les espérances. Les services se mobilisent, permettant au projet de se concrétiser. Le concept est ensuite repris dans d’autres établissements, qui se fédèrent en réseau. Il existe aujourd’hui une quarantaine d’associations du même nom. Favoriser le mieux-être de l’enfant L’équipe rennaise a voulu aller plus loin. Elle s’est penchée sur la manière de réduire le stress de la phase préopératoire, du départ de la chambre jusqu’à l’anesthésie. Ainsi a émergé l’idée d’un serious game offrant aux petits patients une approche ludique de l’intervention chirurgicale. Implication par le jeu Il s’agit d’une application sur tablette numérique grâce à laquelle l’enfant découvre les étapes de son parcours à l’hôpital, avec une présentation du bloc opératoire, de l’équipe médicale et des jeux qui, notamment, l’impliquent dans la phase d’endormissement. Ce serious game, baptisé tout simplement « Le Héros c’est toi », a pu voir le jour grâce à la générosité de donateurs. Une campagne de financement participatif en ligne (crownfunding) a permis à l’association de lever plus 78 000 euros. Réduire les impacts de l’opération Les bénéfices psychologiques du jeu qui comprend trois niveaux adaptés aux différents âges des enfants ne sont pas que psychologiques. Le serious game a aussi un impact médical, avec une forte réduction de la prémédication (calmant administré avant l’anesthésie). Il participe également à la diminution des troubles du comportement post-opératoires, troubles pouvant se manifester pendant plusieurs mois (anxiété, troubles du sommeils, agressivité, régression). Alors, les héros, ce sont aussi tous les membres de l’association à l’origine de ce beau projet. Retrouvez le témoignage de Nolwenn Febvre, infirmière anesthésiste, présidente des P’tits doudous de l’Hôpital Sud – CHU de Rennes : https://www.lesptitsdoudous.org/video-de-presentation-aux-tedx/ (17 minutes). |
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La Poste eSanté |
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Le groupe La Poste s’est lancé dans la e-santé, avec l’arrivée début 2018 de son application mobile La Poste eSanté. Développée par Docapost, société de la branche numérique du groupe, cette application est téléchargeable gratuitement sur les stores Apple et Google. Elle fait office de carnet de santé numérique. En plus des informations renseignées manuellement (poids, taille, hygiène de vie, antécédents médicaux, etc.), elle agrège les données provenant d’objets connectés (thermomètre, oxymètre, pèse-personne…). Toutes ces données sont réunies dans un tableau de bord permettant de suivre sa santé au quotidien, avec des indicateurs de couleurs différentes et des alertes en cas de dépassement de seuils de risque pour certaines pathologies (maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, etc.). Un bilan, transmis par mail, peut être partagé avec son médecin. Télécharger l’application : App Store et Google Play |
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QALYO, carnet de santé mobile interactif |
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« Prendre en main sa santé, c’est se donner les chances de l’améliorer », telle est la philosophie de Qalyo, carnet de santé mobile interactif, gratuit et labellisé mHealth quality 1. Développée par la startup éponyme créée par le Dr Laurent Goldstein, Qalyo est une plateforme mobile permettant de suivre son état de santé au quotidien, à partir de ses antécédents (personnels ou familiaux, de pathologies cardiovasculaires, de cancer…) et d’un grand nombre d’indicateurs (activité, biologie, douleur, glycémie, état psychique…) renseignés manuellement et éventuellement collectés par des appareils connectés. L’application, particulièrement adaptée aux personnes atteintes de pathologies chroniques, délivre, dans sa version gratuite, une analyse simple de son état de santé. Elle comprend également un dossier médical urgent (DMU) avec des informations sur les antécédents médicaux (maladie du sang, cardiovasculaire, pulmonaire, endocrinien infectieux, etc.), les traitements, le groupe sanguin ou encore les allergies. Ces informations peuvent être traduites en différentes langues, fonctionnalité utile dans le cadre d’un séjour à l’étranger. Qalyo fait aussi office d’agenda médical, pour suivre ses rendez-vous, et adresse des recommandations de dépistage (cancer colorectal, troubles de la vue, hypertension, diabète...). La version premium, qui nécessite un code d’accès fourni par un partenaire hospitalier de Qalyo ou mutualiste dans le cadre du parcours de soins, permet l’analyse détaillée des données enregistrées. En cas d’anomalie, des alertes sont envoyées automatiquement à l’établissement partenaire (CHRU de Strasbourg, Institut mutualiste Montsouris à Paris, CHIC de Quimper qui l’utilise dans le cadre de la chirurgie prostatique). « Le patient est alors rappelé par l’hôpital », indique le Dr Laurent Goldstein. Toutes ces analyses sont réalisées à l’aide d’algorithmes médicaux qui suivent les recommandations de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé notamment. Liens utiles :
Télécharger l’appli : Apple Store - Google Play 1 - mhealthquality est le premier label en santé mobile. Attribué par la société dmd Santé, il repose sur une évaluation de critères de qualité en matière de contenus médicaux, de la conformité juridique et éthique, du respect de la vie privée, de la sécurité informatique et de la valeur d’usage, effectuée par un panel de professionnels de santé et d’utilisateurs. |
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IDI, l’application de la dysfonction érectile |
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Bonne idée que cette application iDi qui aide les hommes atteints de dysfonction érectile à trouver des solutions thérapeutiques. En effet, ils seraient un sur trois à souffrir de ce trouble après 40 ans, trouble défini par l’Association française d’urologie comme l’incapacité d’obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante durant au moins 3 mois. Développée par Back2Medical, startup créée en 2017 par un chercheur et deux médecins dont un urologue, l’application se revendique comme la première du genre dédiée à la dysfonction érectile en France. Un trouble aux causes multiples, aussi bien physiques (maladie cardiovasculaire, diabète, chirurgie prostatique, pelvienne ou rachidienne, médicaments, etc.) que psychiques (stress, problèmes relationnels, etc.). Que propose cette application gratuite, disponible sur Googleplay ou l’App store, et labellisée mhealth quality ? De bénéficier d’un autodiagnostic, selon le score d’érection renseigné (dit IIEF pour international index of erectile function), de conseils personnalisés ainsi que d’informations sur la pathologie et ses traitements. L’application comprend quatre volets :
Et qu’en est-il de la protection des données personnelles recueillies ? La startup assure qu’elles sont collectées de manière anonymisée et ne peuvent être rapprochées de l’identité de l’utilisateur. La seule identité qui peut-être dévoilée est celle du nom de l’application elle-même. « iDi est un clin d'oeil à la formulation anglaise "Erectile Dysfunction" ou "ED" qui se prononce "idi" », raconte le Dr Victor Soulier, l’un de trois créateurs qui a effectué une partie de ses études Outre-Manche. Date de publication : 17 mars 2018 |
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Mon coach périnée |
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Avec cette Appli, les petites fuites urinaires pourraient n’être plus qu’un mauvais souvenir. Mon Coach périnée de Light by TENA est une application gratuite qui vous propose une série d’exercices pour renforcer votre périnée. En fonction de vos besoins, les séances sont programmées quotidiennement et l’appli vous les rappelle. Aucun risque d’oublier votre séance, vous pouvez paramétrer jusqu’à 6 rappels par jour. En quelque sorte, votre entraineur se trouve dans votre poche ! L’appli vous permet de faire vos exercices n’importe où et à n’importe quel moment de la journée. Durée de la contraction, nombre de contractions, durée du repos : basés sur les techniques de Pilates, les exercices sont simples à effectuer et contribuent à rendre son tonus à votre périnée. Mon Coach périnée inclut les fonctions suivantes :
L’appli est en français, son graphisme est plutôt sympa et vous apprécierez les félicitations de votre coach ! Mon Coach périnée de Light by TENA est disponible sur l’App Store et Google Play Date de publication : février 2018 |
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Mon coach douleur |
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Cette application gratuite, développée sous iOS et Androïd, est destinée aux patients souffrant de cancer et aux professionnels de santé qui les suivent. Elle les aide à mieux évaluer et suivre leur douleur. L’application, éditée par les laboratoires Takeda France, bénéficie des labels mHealth Quality décerné par la startup dmd Santé et Medappcare, délivré par la startup éponyme.
« Mon coach douleur » a reçu en 2016 le trophée spécial « Journée nationale de l’innovation en santé », décerné lors des Trophées de la santé mobile, manifestation organisée tous les ans par dmd Santé. Date de publication : décembre 2017 |
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Mictionary |
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Mictionary : une Appli pour suivre votre calendrier mictionnel. Vous souffrez de troubles de l’incontinence urinaire ? Cette application est pour vous. Elle vous donne accès à un calendrier mictionnel électronique très simple d’utilisation. Etablir un calendrier mictionnel est recommandé par l’Association Française d’Urologie (AFU) et par l’Association Européenne d’Urologie (EAU) pour comprendre le type d’incontinence urinaire de chaque patient, homme ou femme. Ce calendrier électronique vous permettra donc d’évaluer vos troubles en enregistrant un certain nombre de données et de discuter avec votre médecin d’un traitement adapté. L’Application Mictionary offre la possibilité d’enregistrer le nombre de mictions diurnes et nocturnes, leur volume, la survenue de fuites, leur importance et leur nombre, ou encore la survenue d’impériosités. Vous n’aurez pas de difficultés à vous en servir, cette Appli est très simple d’utilisation et vous pourrez communiquer par mail vos résultats à votre médecin. Il lui sera ainsi possible de suivre l’efficacité de votre traitement ou de l’adapter le cas échéant. L’Application Mictionary est en langue française. Elle est disponible gratuitement sur l’App. Store et Google Play.
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SmokeWatchers |
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Les applications d’aide au sevrage tabagique ne manquent pas. En voici une, SmokeWatchers, qui bénéficie du label mHealth Quality . « Le tabac, c’est tabou, on en viendra tous à bout... » Oui, mais l’entreprise demande une forte dose d’efforts et de motivation. Des applications proposent un petit coup de pouce, comme SmokeWatchers qui a elle aussi son slogan : « Prenez le contrôle de votre addiction ». Son nom ne le dit pas, mais l’application mobile est développée par une startup française, basée à Paris, accessible dans la langue de Molière donc. Elle se présente comme « une solution complète pour un soutien et un suivi en temps réel ». Comprendre, un coach pour aider celles et ceux qui veulent en finir avec le tabac, avec l’appui d’une communauté d’amis. |
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Liberhos : Des soins à domicile en un clic |
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Plusieurs sites de prise de rendez-vous en ligne chez un médecin existent. Une solution complémentaire a également vu le jour, libheros.fr, pour des soins à domicile, notamment infirmiers. La plateforme Liberhos.fr a été lancée en mai 2017 par Florence Herry, infirmière diplômée d’État, « confrontée aux difficultés de ses patients à organiser leur retour à domicile ». Elle souhaitait également pallier l’absence de solutions numériques pour les acteurs du soin à domicile qui, à l’inverse des médecins, ne « bénéficient pas d'outils (…) leur permett(a)nt de mettre en avant leur activité - spécialité, horaire, zone d'intervention ». En outre, cette initiative colle parfaitement à l’évolution de l’organisation des soins, avec le réduction des durées de séjours hospitaliers, le développement de l’ambulatoire ou encore celui des protocoles de récupération accélérée après chirurgie permettant un retour à domicile plus rapide. Avec Jean-Christophe Klein, ancien banquier d'affaires, ils ont donc mis sur pied le premier service du genre en France. « Il donne accès à près de 3 000 professionnels de santé sur tout le territoire, précise ce dernier. 95 % sont des infirmiers et infirmières, et nous couvrons 80 % de la population française ». Depuis son ouverture, Liberhos.fr a permis la prise en charge de près de 16 000 patients (chiffres au 18/12/2018).
Des soins infirmiers facilités La plateforme, accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, 7j/7 et 24 h/ 24, permet au patient – ou à l’établissement coordonnateur - de trouver un infirmier/une infirmière dans son secteur et selon la nature des soins à réaliser. L’ordonnance et des précisions (injection d’un anticoagulant, par exemple) peuvent être envoyées par le biais d’une messagerie sécurisée. Une liste de professionnels de santé répondant aux critères demandés est proposée par la plateforme. Une fois le professionnel de santé choisi, celui-ci reçoit une notification sur son application mobile Liberhos pro et confirme la prise en charge. Puis, il appelle le patient pour préciser l’heure de passage. À noter que plusieurs rendez-vous peuvent être programmés en une seule fois, « par exemple pour une prescription médicale mentionnant un changement de pansement tous les deux jours, pendant 10 jours », indique le co-fondateur, également directeur général de la plateforme. Un rappel par mail et SMS est ensuite adressé au patient. Des services complémentaires La plateforme propose aussi un service de livraison de médicaments à domicile, en partenariat avec Pharma express, « société couvrant les 37 plus grandes villes de France, souligne Jean-Christophe Klein qui ajoute : Pour l’instant nous renvoyons vers leur application, mais nous devrions en 2019, avoir un service plus intégré à notre plateforme ».
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Stoptabac |
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Le tabac est la cause première des cancers de la vessie. L’université de Genève a développé une application pour aider à se libérer de l’addiction. Le tabac est la cause première des cancers de la vessie. L’université de Genève a développé une application pour aider à se libérer de l’addiction.Stoptabac, le nom de cette application mobile est simple, d’une précision toute Suisse. On la doit en effet à l'Institut de Santé Globale, rattaché à l’Université de Genève qui précise au passage n’avoir « pas de conflit d'intérêt avec les industries pharmaceutiques, du tabac ou de la e-cigarette. » Une neutralité, là aussi toute helvétique, à souligner. Télécharger Stoptabac : https://itunes.apple.com/fr/app/stop-tabac/id532494130
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GPS CANCER, un site pour aider les patients à s’informer sur leur parcours |
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Neuf associations de patients ont décidé en 2017 de construire ensemble un projet pour aider les patients atteints d’un cancer et leurs proches à trouver facilement des informations pratiques et utiles, mais aussi un réconfort. C’est ainsi qu’est née l’association GPS CANCER qui a conçu le site éponyme. Internet est une source abondante d’informations, notamment dans le domaine de la santé. Ce projet de site GPS CANCER émane du constat fait par les patients et leur entourage. « Il manquait une plateforme en ligne regroupant les questions que nous pouvons nous poser à un moment ou un autre de la maladie », explique Françoise Sellin, Présidente de l’association GPS CANCER. Et d’ajouter : « Il existe beaucoup de choses mais il n’est pas toujours simple d’accéder aux bonnes informations qui peuvent aider dans chaque étape de notre parcours de santé ». Éclairer le parcours de la maladie Une navigation claire Des informations concrètes
1 Aidant Attitude, AMFE (Association Maladies Foie Enfants), APAESIC les enfants de Curie, ARTC Sud, ARTuR, Juris santé, Laurette Fugain, On est là, et Santé et droits des patients. |
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Appli chimio, un suivi à domicile des effets secondaires des traitements du cancer |
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L’Institut Curie a développé une application gratuite pour suivre à distance les effets secondaires des traitements contre le cancer. Elle permet aux patients d’évaluer leurs symptômes au quotidien et de connaître la marche à suivre. Tout traitement médicamenteux peut générer des effets secondaires. C’est particulièrement vrai avec les antitumoraux. Le programme de télésuivi Appli chimio à l’aide d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur permet aux patients de gérer l’apparition d’effets secondaires de leur chimiothérapie ou thérapie ciblée par voie orale. En urologie, cela concerne notamment les chimiothérapies pour le cancer de la prostate (abiratérone, anzalutamide, etc.) et les thérapies ciblées pour le cancer du rein (sutininib, etc.). À ce jour, l’application assure la surveillance de 90 antitumoraux. « L’objectif est de dépister le plus précocement possible les effets secondaires graves pour une adaptation rapide et coordonnée de la prise en charge », explique le Dr Maya Gutierrez, oncologue médicale à l’origine de ce projet. Mode de fonctionnement d’Appli chimio Comment marche le programme ? Les patients s’inscrivent via le formulaire contact du site internet : https://applichimio.com/contact. Ils peuvent aussi joindre directement le Dr Maya Gutierrez par mail : maya.gutierrez@curie.fr ou demander à leur médecin traitant de se rapprocher de l’oncologue. Une fois inscrits, les patients renseignent régulièrement un questionnaire sur les effets indésirables de leur traitement. Un algorithme validé par le comité par scientifique multidisciplinaire du projet identifie et catégorise les effets selon leur gravité. Deux options sont proposées :
Améliorer les soins de support en cancérologie Les données de vie réelle recueillies sur les médicaments font l’objet d’études par l’équipe d’Appli chimio et son comité scientifique multidisciplinaire. L’objectif est d’améliorer les soins de support en cancérologie ainsi que l’application. Ainsi, au début du projet, les réponses à un questionnaire de 100 patients de l’Institut Curie en consultation programmée ou d’urgence pour le suivi d’un traitement oral ont été comparées à l’évaluation réalisée ensuite par le médecin. « Ce travail nous a permis de valider la bonne sensibilité de l’algorithme, avec zéro faux-positif. Nous n’avions rassuré aucun patient à tort », souligne le Dr Maya Gutierrez. En revanche, il est apparu nécessaire de mieux classer les niveaux de risque, en introduisant le niveau jaune, gérer directement par une infirmière qui peut transmettre des conseils d’adaptation, contre les nausées par exemple. Éviter les hospitalisations d’urgence Une seconde analyse effectuée à partir du suivi de 400 patients a permis de confirmer le faible taux d’alertes sévères (- de 10 %). « Nous nous sommes aperçu que la majorité des alertes étaient de bas grade et pouvaient être traitées à distance par une infirmière », rapporte le Dr Maya Gutierrez. Parallèlement, l’analyse des suivis a montré que les effets secondaires affectant la peau ou l’appareil digestif étaient plus difficiles à gérer et nécessitaient une prise en charge médicale. Le curseur de l’algorithme va être adapté à ces observations pour permettre aux médecins de se concentrer sur ces deux types d’effet. « Nous souhaitons ainsi réduire les prises en charge en urgence de ces effets secondaires », indique le Dr Maya Gutierrez. L’équipe du projet souhaite également améliorer l’ergonomie de l’application pour faciliter l’adhésion au programme par les patients et les professionnels de santé. Elle travaille aussi à l’intégration des données aux dossiers informatisés des patients à l’hôpital, afin d’optimiser le suivi et de faire d’Appli chimio une brique complémentaire des systèmes d’information hospitaliers. L’application a été financée par l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France. En savoir plus : https://applichimio.com Informer son médecin du programme : https://applichimio.com/wp-content/uploads/2018/05/Lettre-d%E2%80%99information-des-professionnels-de-sant%C3%A9.pdf |
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